Légalisation expliquée comment bien régler son am

**L’Égalisation, ou l’Art d’Appivoiser les Fréquences (Sans Se Prendre la Tête)**

Imaginez la scène : un dimanche après-midi à Lyon, votre groupe répète dans un local exigu près de la Part-Dieu. Votre guitariste, Marc, vient de brancher sa nouvelle Stratocaster sur un Fender Hot Rod – *le rêve*. Sauf que… son son ressemble à une casserole enrouée. *"Pourquoi ça grésille comme un steak sur une poêle trop chaude ?"* grogne le batteur. La réponse ? Une égalisation mal maîtrisée, ce petit démon qui transforme un riff prometteur en soupe sonore. Pourtant, dompter les fréquences, c’est comme accorder une recette de grand-mère : une pincée de graves ici, un zeste d’aigus là, et hop – la magie opère.

**Premier réflexe : l’ampli, ce chef d’orchestre capricieux.**

Commencez par les bases : sur la plupart des amplis (même les entrées de gamme comme le Boss Katana ou le Marshall DSL), trois potards vous attendent – *Bass, Middle, Treble*. La tentation est grande de tout monter à fond pour "entendre tous les détails", mais c’est comme verser trois couches de sauce sur des pâtes déjà noycées. À la place, partez d’un réglage neutre (tous les boutons à 12h), puis ajustez en fonction de votre environnement. Dans un local insonorisé comme celui de Marc, les médiums (*Middle*) ont tendance à résonner comme dans une boîte à chaussures : baissez-les légèrement (vers 9h) et compensez avec des aigus (*Treble* à 2h) pour clarifier les notes. *Exemple concret* : si vous jouez du *Punk à la française* (style *Les Sheriffs*), boostez les aigus à 3h et coupez les graves à 8h pour un son sec qui perce le mix, même dans un bar enfumé de Belleville.

**Ensuite, les pédales : les épices de votre son.**

Une pédale d’EQ graphique (comme la *MXR 10-Band*) agit comme un scalpel – idéale pour sculpter un son précis. Supposons que vous enchaînez un morceau de *Noir Désir* (saturé mais mélodique) et un riff *Stoner* façon *Gojira* : utilisez la pédale pour creuser les fréquences autour de 250Hz (pour éviter la boue) et ajouter un pic à 3kHz (pour que les harmoniques chantent). *Astuce de pro* : en concert, si votre son disparaît dans le mix (surtout avec une section cuivre), un léger boost à 5kHz sur votre EQ vous sortira du brouillard – comme allumer une lampe torche dans le brouillard parisien.

**La règle d’or ? Écoutez, ajustez, osez.**

L’égalisation, c’est comme un bon vin : ça se goûte, ça s’affine, et ça dépend du contexte. Ce qui marche dans votre chambre (avec des murs en placo) ne passera pas dans une salle comme *La Cigale*. Alors, munissez-vous de patience, d’un accordeur, et d’un public honnête (votre chat ne compte pas). Et surtout, *jouez* : un son parfait sur papier mais sans âme vaut moins qu’un réglage approximatif qui vous donne des frissons.

**À vous de jouer !**

Prêt à transformer votre ampli en allié plutôt qu’en ennemi ? Commencez par noter vos réglages préférés sur un carnet (oui, comme une recette de cuisine), puis testez-les dans différents lieux. Et si vous bloquez, envoyez-nous un message – on a tous connu la galère du "son qui part en vrille" avant un concert. *Partagez vos pires (ou meilleures) expériences d’EQ en commentaire – on parie que vous en avez des savoureuses !* 🎸🔥

*PS : Vous cherchez un cours pour appliquer ça en pratique ? On a juste ce qu’il vous faut [lien vers ressources].*

🔗 À découvrir également :

🔗 Lire l'article original