Les dangers de caché tarot selon les guides

**Le Tarot : ce miroir qui peut vous enfermer – l’histoire de Claire et les pièges des cartes**

Et si les réponses que vous cherchez dans le tarot finissaient par vous voler votre libre arbitre ? C’est ce qu’a découvert Claire, 32 ans, cadre parisienne, après avoir consulté les cartes *tous les matins* pendant six mois. D’abord séduite par les "guidances" rassurantes d’une voyante en ligne – *"Un grand changement professionnel arrive, attendez encore"* –, elle a peu à peu reporté une reconversion qu’elle rêvait de lancer, convaincue que "les cartes lui diraient *le bon moment*". Résultat ? Un an plus tard, son poste était supprimé… et les cartes, muettes sur sa nouvelle réalité.

Le tarot, c’est un peu comme un GPS spirituel : utile pour s’orienter, mais dangereux si on lui confie *toute* la conduite. Les guides expérimentés le martèlent : **le vrai risque n’est pas dans les cartes, mais dans l’usage qu’on en fait**. Prenez l’exemple des *tirages quotidiens* – cette habitude qui transforme une pratique occasionnelle en dépendance sournoise. Comme un smartphone qu’on consulte en boucle pour apaiser son anxiété, les cartes peuvent devenir une béquille émotionnelle. *"Est-ce qu’il m’aime vraiment ?"*, *"Dois-je accepter ce poste ?"*… À force de chercher des réponses externes, on étouffe cette petite voix intérieure qui, elle, *connaît déjà la réponse*. Pire : certaines interprétations, mal maîtrisées, agissent comme des prophéties auto-réalisatrices. Une carte comme *La Tour* (symbole de bouleversement) peut, si on s’y accroche, déclencher une paranoïa – *"Tout va s’effondrer"* – là où elle invitait simplement à lâcher prise sur un contrôle illusoire.

Autre écueil, plus subtil : **le tarot comme échappatoire**. En France, où le stress et l’incertitude économique poussent beaucoup à chercher du réconfort dans le spirituel, les consultations explosent – surtout chez les 25-40 ans. Mais attention à ne pas confondre *outils de croissance* et *opium moderne*. Sophie, une lyonnaise, a passé deux ans à "travailler sur son karma" après qu’une lectrice lui ait annoncé un *"blocage énergétique lié à une vie passée"*. Résultat ? Des milliers d’euros en stages de "nettoyage aura"… et une dépression, car *"rien ne changeait"*. Comme le rappelle un guide marseillais : *"Le tarot éclaire, mais c’est à vous d’agir. Si la carte *Le Chariot* (volonté) apparaît, ce n’est pas un feu vert magique – c’est un rappel que *vous* devez prendre les rênes."*

**Alors, on range les cartes ?** Pas forcément. Mais avant votre prochain tirage, posez-vous ces questions : *"Est-ce que je cherche une réponse… ou une permission ?"*, *"Cette interprétation me libère ou m’enferme ?"*. Le tarot, comme un bon ami, doit vous *inspirer*, pas vous *diriger*. Et si les cartes vous obsèdent, peut-être est-il temps de leur préférer un carnet et un stylo – pour écrire *votre* histoire, sans attendre qu’on vous la prédise.

💡 **Un défi pour vous cette semaine** : avant de tirer les cartes, notez *votre* intuition sur la situation. Comparez ensuite avec le tirage. Vous serez surpris…

🔗 À découvrir également :

🔗 Lire l'article original