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Maitriser les bases du blues guitare amusante init

Maitriser les bases du blues guitare amusante init

**Et si votre prochain apéro entre amis devenait un jam blues improvisé ?**

Imaginez : un samedi soir pluvieux à Lyon, vous traînez dans votre salon avec des potes, une bouteille de Beaujolais à moitié vide et une vieille guitare folk qui prend la poussière depuis Noël. Soudain, l’un d’eux lance : *« Allez, joue-nous un truc ! »* Panique. Vous grattez trois accords hésitants… et si, cette fois, vous pouviez enchaîner un *12-bar blues* qui fait swinguer la pièce ? Pas besoin d’être B.B. King pour y arriver. Le blues, c’est comme une bonne tartiflette : quelques ingrédients de base, un peu de feeling, et tout le monde repart repus (et impressionné).

**Le blues, c’est le fast-food musical qui vous rend gourmet**

Commencez par les *trois accords magiques* : **Mi majeur**, **La majeur** et **Si7** (celui qui donne ce petit côté « train qui passe la nuit »). Avec une guitare d’entrée de gamme – même une *Yamaha C40* achetée 100 balles en occasion –, vous pouvez déjà faire vibrer les murs. Le secret ? Le *rythme shuffle*, ce balancement qui rappelle le cliquetis des talons sur les pavés de Montmartre. Tapotez du pied en comptant *« 1-et-2, 3-et-4 »*, et hop : votre main droite suit comme si elle dansait la java. Ajoutez une *pentatonique mineure* (cinq notes, pas une de plus, comme les doigts d’une main pour compter ses économies), et vous voilà prêt à improviser un solo qui sonne *vrai*. Pas besoin de virtuosité : un *bend* bien placé (comme quand vous étirez un élastique avant de le lâcher) ou un *slide* (glisser le doigt comme sur un rail de métro) suffisent à donner de l’âme. *Exemple concret* : joue le riff de *« The Thrill Is Gone »* en imaginant que votre guitare pleure la fin d’une histoire d’amour… dans un bar enfumé de Belleville.

**Votre salon, votre scène (même sans public)**

Le blues, c’est l’anti-stress ultime : pas de règles strictes, juste l’émotion. Un soir où vous rentrez crevé du boulot, sortez votre guitare et jouez un *Mi mineur* en appuyant fort sur les cordes, comme si vous écrasiez vos factures sous vos doigts. Ajoutez un *turnaround* (une petite phrase qui revient comme un refrain) à la fin de chaque séquence, et vous aurez l’impression de conclure une journée avec style. Pour aller plus loin, enregistrez-vous avec votre téléphone – vous serez surpris de voir à quel point un simple *boogie* peut sonner pro avec un peu de réverb’ (même celle, gratuite, de l’appli *GarageBand*). Et si le cœur vous en dit, rejoignez un *jam* dans un café-concert de votre ville (il y en a partout, de Lille à Marseille). Les bluesmen adorent les débutants : c’est un genre où l’erreur devient une signature.

**Alors, on se lance ?**

Ce week-end, au lieu de scroller sur les réseaux, accordez votre guitare (oui, même si elle désaccorde au bout de deux minutes) et jouez *un blues en Mi* en imaginant que votre chat est votre public. Promis, d’ici un mois, vous reconnaîtrez ce frisson quand vos doigts trouveront *tout seuls* le bon chemin sur le manche. Et qui sait ? Peut-être qu’au prochain apéro, ce sera *vous* qui direz : *« Allez, à toi de jouer maintenant ! »* 🎸

*PS : Un bon exercice pour démarrer ? Jouez la grille de *« Hound Dog »* (Elvis version blues) en pensant à un chien qui court après un facteur… ça marche à tous les coups.*


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