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New orleans funk guitar guitar

New orleans funk guitar   guitar

**Quand la guitare funk de La Nouvelle-Orléans a électrisé ma vie (et pourquoi ça pourrait vous arriver aussi)**

Imaginez : un soir d’été étouffant, un vieux jukebox crache *"Cissy Strut"* des Meters dans un bar enfumé du Quartier Français. Entre deux gorgées de whisky, *clac*—une note de guitare percute l’air comme un coup de marteau sur un enclume en cuivre. C’est ce soir-là que Marc, un prof de maths timide venu de Lyon, a compris que sa Stratocaster ne servirait plus jamais à gratter des accords folk dans son salon. *"Putain, mais *c’est quoi ce son* ?"*, a-t-il murmuré, les doigts déjà frémissants sur le manche. Trois ans plus tard, il jouait des riffs de Leo Nocentelli sur scène, les pieds nus dans la sciure d’un club de Baton Rouge. La New Orleans funk guitar, c’est ça : une décharge électrique qui vous transforme en alchimiste du groove.

Ce style, c’est d’abord une *science des contrastes*. Prenez un riff : il doit être à la fois précis comme un métronome suisse et lâche comme une vieille corde à linge dans le vent. Les maîtres du genre—Nocentelli, Brian Stoltz, ou même le méconnu Ernie Vincent—jouent avec les silences comme un cuisinier cajun dose le piment : assez pour faire danser, pas assez pour brûler les oreilles. Leurs gammes blues s’entrelacent avec des pentatoniques comme des lianes dans un bayou, tandis que les *bends* et les *slides* imitent les cris des oiseaux tropicaux ou les grincements d’un tramway rouillé. Écoutez *"Hey Pocky A-Way"* des Meters : chaque note est un pas de danse, chaque accord un appel à la fête. Et le secret ? *"Tu ne joues pas *sur* le temps, tu *es* le temps"*, lui avait confié un vieux musicien en lui tendant une bière tiède.

Pourtant, pas besoin de vendre son âme à Papa Legba pour maîtriser ce style. Commencez par voler—eh oui, *voler*—les riffs de *"Look-Ka Py Py"* (un tube des Meters aussi contagieux que la grippe en hiver). Travaillez vos *ghost notes* (ces notes étouffées qui font toute la magie) comme si vous chuchotiez des secrets à votre guitare. Et surtout, *bougez*. Le funk de La Nouvelle-Orléans, c’est du vaudou sonore : si vos hanches restent immobiles, votre jeu aussi. Des ressources ? TrueFire propose des cours où Robben Ford décompose le groove comme un mechanic démonte un moteur, tandis que YouTube regorge de vidéos où Stoltz explique comment faire *"swinger"* une simple gamme de Mi mineur.

Alors, prêt à faire danser les murs ? Prenez votre guitare, branchez-la sur un amp’ qui crache un peu, et laissez-vous guider par cette règle d’or : *"Si ça ne fait pas sourire un inconnu dans la rue, c’est que tu n’y es pas encore."* Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, ce sera *votre* riff qui fera s’arrêter un prof de maths en pleine nuit… 🎸✨

*(PS : Pour les plus pressés, voici un défi en 3 étapes : 1. Apprenez le riff de *"Ain’t No Use"* par les Wild Magnolias. 2. Jouez-le en trébuchant légèrement sur le 2e temps. 3. Répétez jusqu’à ce que votre chat se mette à danser. Vous y êtes.)*


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