Questions sur le perdu energie positive

**Et si votre énergie positive s’était évanouie… comme un café oublié sur un quai de métro parisien ?**

Imaginez : ce matin-là, Claire serrait contre elle son gobelet fumant, pressée de rejoindre son bureau près des Grands Boulevards. Entre deux stations, distraitement, elle l’a posé sur un banc de la ligne 7. Quand elle s’en est rendu compte, trop tard, le train s’éloignait déjà. Ce n’était qu’un café, mais quelque chose en elle a basculé. Pas la frustration de l’objet perdu—non, bien plus profond : l’impression que, depuis des semaines, *elle aussi* s’égouttait, goutte à goutte, dans le tumulte du quotidien. Comme si son élan, sa joie de créer, son envie d’avancer s’étaient évaporés dans l’air glacé des couloirs du métro. **Où donc passe cette énergie quand elle nous quitte ?**

Parfois, elle ne s’en va pas d’un coup. Elle se faufile, silencieuse, comme une brise qui emporte des pétales de cerisier en avril. Un projet reporté ("*Je m’y remettrai lundi*"), une passion abandonnée ("*La poterie, c’est pour quand j’aurai le temps*"), ou même ces petits rires étouffés sous le poids des factures et des mails urgents. Prenez Marc, ce professeur de Lyon qui adorait improviser des concerts de guitare le dimanche. Après deux ans de cours en visio et de corrections interminables, ses doigts ne frôlaient plus les cordes—comme si la musique, et avec elle une part de lui, avait déménagé sans laisser d’adresse. **L’énergie positive, c’est comme une plante d’intérieur** : on ne voit pas tout de suite qu’elle dépérit, jusqu’à ce que ses feuilles jaunissent. Les signes ? Une lassitude qui s’installe comme un brouillard sur les quais de la Seine, des "à quoi bon" qui remplacent les "et si…", ou cette étrange sensation d’être spectateur de sa propre vie, comme devant un film en noir et blanc.

Pourtant, elle ne disparaît jamais vraiment. Elle se cache, simplement. **Dans les interstices.** Dans le sourire inattendu d’un inconnu qui vous tend un parapluie sous la pluie place de la Concorde. Dans cette chanson entendue par hasard à la radio, qui vous rappelle qui vous étiez à 20 ans. Ou même dans ce vieux carnet retrouvé au fond d’un tiroir, où vous aviez griffonné : "*Un jour, j’écrirai un roman*". Ces synchronicités, ces clins d’œil du destin, sont des fils d’Ariane. **Le truc ? Les attraper au vol.** Comme Amélie, cette graphiste bordelaise qui, un soir d’ennui, a suivi l’impulsion de peindre sur les murs de son salon—juste pour voir. Trois mois plus tard, ses toiles s’exposaient dans une galerie du Marais. Son énergie n’était pas partie : elle attendait qu’Amélie ose lui tendre la main.

Alors, et vous ? **Quel est votre café oublié sur un quai ?** Cette passion, ce rêve, cette étincelle que vous avez posée "juste un instant" il y a trop longtemps ? Aujourd’hui, avant que le métro ne reparte, attrapez-la. Notez une idée sur un ticket de caisse. Dansez dans votre cuisine. Appelez cette amie qui vous donne des ailes. **L’énergie positive n’est pas un stock à épuiser—c’est une rivière.** Et les rivières, même asséchées en surface, coulent toujours quelque part sous terre. À vous de creuser. *(Et si vous avez besoin d’une boussole, parfois, une voyante ou un tirage de tarot peut éclairer les chemins de traverse…)* 🌿✨

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