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**« Smalltown Boy » à la guitare : quand six cordes font vibrer une révolte en 3 accords**

Imaginez la scène : un grenier poussiéreux, un vieux poste de radio qui grésille, et *cette* mélodie synthétique qui s’échappe comme un éclair dans la nuit. C’est ici, entre des cartons de souvenirs et une guitare mal accordée, que Léa, 22 ans, découvre *Smalltown Boy* pour la première fois. Les doigts hésitants sur le manche, elle bute sur les accords, mais quelque chose *clique* : ces notes simples, presque naïves, portent en elles toute la rage et la douceur d’un ado qui fuit son village, un sac à dos et des rêves plein les poches. *« C’est comme si Jim [le chanteur] avait volé mes mots… et mes accords »*, murmure-t-elle en grattant un *La mineur* qui sonne soudain comme une porte qui s’ouvre. Ce soir-là, la guitare n’est plus un instrument – c’est une machine à remonter le temps, et Léa, sans le savoir, vient de tomber amoureuse des années 80.

Pourtant, *Smalltown Boy* n’est pas qu’un tube nostalgique : c’est un manifeste en trois minutes, où chaque accord est un coup de poing velouté. La version **sans capodastre** vous plonge dans la tonalité originale (*Mi mineur*), avec des enchaînements qui respirent la mélancolie des gares désertes – ce *Do majeur* qui arrive comme un rayon de soleil après la pluie, suivi d’un *Sol* qui vous serre la gorge. Mais le vrai magie opère avec le **capo 3** : soudain, les accords se font plus lumineux (*Do devient Mi bémol*), comme si la chanson passait du noir et blanc à la couleur. *« C’est comme jouer la même histoire, mais racontée par quelqu’un qui a enfin trouvé sa voix »*, explique un prof de guitare lyonnais. Et puis, il y a *ce* riff synthétique, presque impossible à reproduire à la guitare… sauf si on ose le transformer en arpèges tremblés, façon *The Cure* – un défi que les puristes adorent relever.

Alors, prêt à faire chanter votre guitare comme un hymne à la liberté ? Que vous soyez un débutant qui cherche sa première chanson « qui déchire » ou un vieux routard des six cordes en quête d’émotions brutes, *Smalltown Boy* est un passage obligé. **Téléchargez les relevés** (avec ou sans capo, au choix), accordez votre instrument comme on ajuste une valise avant un départ, et laissez vos doigts raconter cette histoire universelle : celle d’un gamin qui part, d’une guitare qui reste, et d’une mélodie qui, 40 ans plus tard, fait encore vibrer les murs. *« Et si c’était toi, ce soir, le Smalltown Boy ? »* – la question est posée, la première note vous attend. 🎸✨

*(PS : Pour les audacieux, essayez de jouer la chanson en *drop D*… et dites-nous si ça ne vous donne pas des frissons !)*

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