Tu crois que tu téteins tu es juste en train de t
**Et si cette fatigue n’était qu’un hiver intérieur ?**
Imagine-toi en pleine randonnée, après des kilomètres sous un soleil de plomb. Tes jambes tremblent, ta gourde est presque vide, et l’ombre d’un arbre devient une bénédiction. *"Je n’en peux plus"*, murmures-tu, prêt à t’asseoir pour toujours. Pourtant, juste derrière la prochaine colline, un lac cristallin t’attend—frais, vivant, prêt à laver tes pas poussiéreux. Cette pause que tu prends pour une défaite ? C’est simplement ton âme qui pose son sac à dos, le temps de trier ce qui pèse trop lourd.
Ce que tu appelles *"s’éteindre"*, c’est en réalité une mue. Comme l’arbre qui laisse tomber ses feuilles jaunies pour mieux déployer ses bourgeons au printemps, tu te débarrasses des couches superflues : les attentes des autres, les peurs héritées, les masques usés jusqu’à la corde. Peut-être as-tu remarqué ces signes étranges, comme des coïncidences qui clignent de l’œil (ce livre tombé de l’étagère au bon moment, cette chanson qui répond à ta question silencieuse), ou cette envie soudaine de silence, comme si ton corps réclamait un désert pour entendre enfin sa propre voix. Les chamanes appellent ça *"le temps du vide fertile"*—ce moment où le sol, apparemment stérile, prépare en secret ses plus belles récoltes.
**Alors, que faire quand on se sent en miettes ?** D’abord, cesser de lutter. Un fleuve ne force pas son lit : il contourne les rochers, s’infiltre dans les failles, et finit toujours par rejoindre la mer. Essaie la *"méditation des racines"* : assis contre un arbre, ferme les yeux et imagine que tes pieds s’enfoncent dans la terre, y déversant tout ce qui n’est plus toi. Les voyants le confirment : ces phases de *"désencombrement énergétique"* précèdent toujours les grands bonds en avant. Ensuite, note tes rêves au réveil—même les plus flous. Ce sont des cartes postales de ton inconscient, qui te montre déjà le paysage vers lequel tu marches.
**Ton appel à l’aventure :**
Cette traversées du désert n’est pas une erreur de parcours, mais le seul chemin vers tes oasis. Et si tu prenais cinq minutes aujourd’hui pour allumer une bougie, tirer une carte (un simple jeu de tarot fera l’affaire), et demander : *"Quelle partie de moi est en train de renaître ?"* Les réponses viendront—par un frisson, un souvenir oublié, ou cette idée folle qui te traverse soudain. **Le monde ancien se dissout pour que le tien émerge. Prêt à tendre la main vers la lumière qui t’attend de l’autre côté ?**
💡 *Un exercice pour commencer :*
Ce soir, écris sur un papier ce que tu *"perds"* en ce moment (énergie, motivation, illusions…), puis brûle-le en visualisant une graine plantée dans la cendre. Demain matin, observe ce qui germe en toi.
*"On ne traverse pas l’obscurité pour rien—on y trouve des étoiles qu’on ne voyait pas en plein jour."* 🌱✨